Edito

UN DÉBUT D’ÉTÉ EN DENTS DE SCIE

Plusieurs faits marquants sont intervenus depuis la clôture du premier semestre qui a vu les marchés actions globalement portés de part et d’autre de l’Atlantique. En ce début d’été, la volatilité aura fait son retour.

Tout d’abord, la croissance publiée aux Etats-Unis aura une nouvelle fois été meilleure que prévu au titre du second trimestre, même si les indicateurs peignent un plus net ralentissement. Nous maintenons que ce ralentissement devrait rester contenu et temporaire. Côté européen, l’activité est résiliente mais tarde à réaccélérer. En Chine, la dynamique reste décevante et les objectifs annoncés par le Parti ne parviennent toujours pas à faire revenir les investisseurs internationaux.

Sur le plan monétaire, les principales Banques centrales ont été dans la conformité des messages communiqués, à savoir un statu quo du côté de la Banque centrale européenne qui ne s’engage pas pour la suite des baisses de taux. La Réserve Fédérale, quant à elle, laisse une porte -grande- ouverte pour une baisse des taux en septembre. Si J. Powell n’a pas évoqué de calendrier, il a souligné le caractère rassurant des dernières publications des données d’inflation, confortant ainsi les investisseurs dans leur scénario. Au Japon, la BoJ durcit sa politique monétaire en augmentant de 15 points de base ses taux directeurs, conformément aux attentes. A contre-courant, l’institution japonaise n’a pas fermé la porte à de nouvelles hausses de taux, permettant au yen de retrouver quelques couleurs.

Dans ce contexte, nous avons assisté au mois de juillet à une baisse des taux souverains, en particulier américains dont le taux 10 ans est revenu sous les 4 %.

Sur le marché des actions, les indices ont été pénalisés par une saison de résultats compliquée. Les annonces décevantes ont été largement sanctionnées en bourse, tandis que les dépassements d’attentes n’ont pas provoqué d’emballement symétrique. Les indices ont également subi une vague de consolidation des valeurs technologiques et notamment des valeurs liées à l’Intelligence Artificielle (IA) qui a concentré la hausse des indices et marque des signes d’essoufflement. Les craintes de récession restent présentes dans le marché mais, pour l’heure, la croissance américaine reste résiliente.

Sur le plan politique, les risques restent toujours présents. La France reste depuis juin à la traine des indices européens essentiellement du fait des élections et du flou qui persistera sans doute jusqu’à la nomination du nouveau gouvernement. De l’autre côté de l’atlantique, la campagne présidentielle américaine a vu des rebondissements importants au premier rang desquels l’attentat manqué contre Donald Trump et le retrait de Joe Biden de la course au profit de Kamala Harris, l’actuelle vice-présidente.

Dans ce contexte, même si nous considérons toujours qu’il reste de la place pour une poursuite de la hausse des marchés à horizon de la fin d’année pour l’ensemble des zones développées (USA, Europe) et Emergents, nous conservons pour la période estivale une position d’exposition relativement réduite afin de protéger du mieux possible les performances enregistrées sur le premier semestre.

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