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Si les nombreux bons résultats ont ainsi contribué à la hausse des indices, l’optimisme en Europe a également été alimenté par les indicateurs d’activité avancés PMI. L’indice a rebondi au-delà des attentes et se rapproche de la zone d’expansion. Les services ont tiré la statistique tandis que le secteur manufacturier peine à suivre le mouvement compte tenu des difficultés de l’économie allemande. Face à ce constat, la question réside dans la nécessité de la Banque centrale européenne de baisser précipitamment les taux directeurs. Christine Lagarde a rappelé que si la baisse de l’indicateur des salaires négociés était encourageante, de nombreuses négociations sont toujours en cours et qu’il faut ainsi attendre une meilleure visibilité. La présidente de l’institution a joué la prudence devant le Parlement européen et a également mis en garde sur le chemin restant à parcourir dans la lutte contre l’inflation. Aux Etats-Unis, en plein coeur d’une année électorale, les échanges se tendent entre républicains et démocrates. D’une part, Donald Trump menace l’alliance militaire transatlantique et fait de la question de l’OTAN un sujet électoral. D’autre part, si le président de la Chambre des représentants se montre assez optimiste quant à un accord permettant d’éviter le shutdown, les discussions relatives au financement des aides militaires ne sont pas concluantes. Les Etats-Unis semblent entrer dans un brouillard politique, tandis que l’activité présente des signes de ralentissement.
En Chine, alors que les vacances du nouvel an lunaire touchent à leur fin, les indicateurs économiques sont mieux orientés. Les revenus du tourisme ont fortement accéléré sur un an et semblent dépasser les niveaux pré-Covid, même si les ménages chinois restent moins dépensiers avec un budget par voyage en recul. A l’image des économies européenne et américaine, la reprise de la consommation chinoise se concentre sur le secteur des services. Ces éléments permettent d’envoyer des signaux rassurants quant à la dynamique de croissance non seulement chinoise mais également mondiale, alors que la banque centrale a annoncé une baisse des taux de crédit à 5 ans. En effet, malgré la baisse continue des taux depuis plusieurs trimestres, la demande de crédit n’augmente pas et le secteur immobilier est toujours à risque. Il semblerait que les marchés aient été rassurés par les mesures prises et touché un point bas tant en niveau qu’en multiples de valorisation fin 2023.
Au Japon, alors que l’inflation est toujours au-dessus de la cible, la patience reste de mise. Si l’inflation totale a ralenti en raison de la rechute des prix du pétrole notamment, la tendance pourrait s’inverser lorsque les effets de bases relatifs au prix de l’énergie et aux subventions se dissiperont. L’inflation sous-jacente reste dynamique compte tenu des prix des services. Notons toutefois que la boucle « prix-salaires » semble progressivement se mettre en place, alors qu’un cap important reste à franchir avec les négociations salariales du mois de mars. La Banque du Japon attendra que la tendance haussière soit marquée avant de resserrer sa politique monétaire, certains investisseurs pariant pour que cela arrive au cours du second trimestre. Avec des hausses de salaires plus fortes, la croissance nippone pourrait retrouver des couleurs et offrir ainsi l’opportunité à la Banque du Japon de sortir des taux négatifs. Dans ce cadre, le yen pourrait se stabiliser voire se réapprécier à mesure que le différentiel de taux avec la FED et la BCE se réduira.
Les marges encore records des entreprises, la résilience des résultats et les promesses de dividendes et rachats d’actions ont redonné de l’appétit pour le risque aux investisseurs. A titre illustratif, la moitié des sociétés européennes du STOXX 600 ayant publié leurs résultats ont dépassé les attentes du consensus malgré la conjoncture morose. L’inflation maitrisée et la perspective de baisse des taux directeurs demeurent des clés d’analyse. Les données économiques américaines et européennes reviennent au centre de toutes les attentions. Dans ce contexte, nous continuons de privilégier les actions de qualité et de croissance qui font leur preuve dans ce contexte depuis presque deux ans.
Les marges encore records des entreprises, la résilience des résultats et les promesses de dividendes et rachats d’actions ont redonné de l’appétit pour le risque aux investisseurs. A titre illustratif, la moitié des sociétés européennes du STOXX 600 ayant publié leurs résultats ont dépassé les attentes du consensus malgré la conjoncture morose. L’inflation maitrisée et la perspective de baisse des taux directeurs demeurent des clés d’analyse. Les données économiques américaines et européennes reviennent au centre de toutes les attentions. Dans ce contexte, nous continuons de privilégier les actions de qualité et de croissance qui font leur preuve dans ce contexte depuis presque deux ans.